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Le gommier bleu (Eucalyptus globulus) est très utilisé en médecine traditionnelle en Algérie. Dans la présente étude, les extraits bruts des
différentes parties de Eucalyptus globulus (feuilles, écorce et fruits) ainsi que leurs fractions obtenues par chromatographie sur colonne de gel
Sephadex LH-20 ont été étudiés pour quantifier leurs teneurs en polyphénols et leur activité antioxydante (pouvoir réducteur du fer, effet piégeage
du radical libre DPPH• et l’activité réductrice de H2O2). De plus, l’evaluation de l’activité antibactérienne des extraits bruts. Les extraits bruts ont
subi aussi le test de l’activité antibactérienne. L’analyse phytochimique des trois parties a révélé des teneurs en polyphénols totaux allant de (432 -
520 mg EAG/ g). L’écorce, les fruits et les feuilles ont les teneurs suivantes (518, 88 mg EAG/g EB) et (464,71 mg EAG/gEB) et (432,63 mg
EAG/gEB), respectivement. Les fractions ainsi obtenues ont révélé des teneurs non négligeables en polyphénols. Tous les extraits bruts ont exercé
un pouvoir réducteur supérieur à l’α tocophérol. L’extrait des fruits a montré une meilleure activité antiradicalaire inhibitrice de DPPH• avec la plus
faible CI50 (102,78 μg/ml) suivi des extraits des feuilles (CI50 114,25 μg/ml), de l’écorce (CI50 115,40 μg/ml) et de l’α tocophérol (CI50 233,78
μg/ml). Cependant, l’extrait de l’écorce a présenté une meilleure activité inhibitrice du peroxyde d’hydrogène (75, 55% à 65 μg/ml), suivi de celui
des fruits (50,74 %), des feuilles (33,06 %) et de l’α -tocophérol (20,07%) à la même concentration. Les fractions B et C ont exercé des pouvoirs
antioxydants faibles par rapport à ceux des extraits bruts et mêmes parfois des pouvoirs supérieurs aux extraits bruts dont elles sont issues, cas des
fractions B et C des feuilles. En revanche, la fraction A a dévoilé le pouvoir antioxydant le plus faible. De plus, les extraits des feuilles, de l’écorce
ainsi que des fruits semblent capables d’inhiber la croissance de bactéries pathogènes essentiellement staphylococcus aureus.
Tous ces résultats mettent en valeur les différentes applications thérapeutiques de cette plante dans la médecine traditionnelle et encourage la
recherche de nouvelles molécules naturelles à caractères antioxydant et antibactérien dont le but de les investir dans les différentes industries :
pharmaceutiques, cosmétiques, alimentaires,… etc. |
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