Abstract:
La cicatrisation cutanée fait intervenir une cascade de mécanismes biochimique et
cellulaires qui concourent à la restauration de la continuité de la peau et de la majorité de sa
fonction. Cependant, ce processus est compromis chez des personnes diabétiques mal
contrôlées ayant des complications qui peuvent influencer sur la cicatrisation. En effet, les
problèmes des pieds diabétiques sont une cause de morbidité et de mortalité.
Dans ce travail nous avons reproduit le modèle animale (rat Wistar albino) de diabète
induit par streptozotocine (60 mg /kg). Des plaies cutanées par incision, ont été provoquées.
Les paramètres de l’état général des animaux (poids, consommation de nourriture et l’eau,
volume urinaire), les paramètres du diabète (glycémie) ainsi que ceux de la cicatrisation
surfaces des plaies, ont été suivi à J0, J3, J6, J9, J12 et J15.
L’application de l’extrait de la plante Centaurea acaulis ne présente aucune
amélioration du processus cicatriciel par rapport aux témoins à J15 (DICA : 88.9%, NDC :
100%). Pour les autres paramètres, l’utilisation de la plante est totalement indépendante de ces
paramètres.