Abstract:
Dernièrement, un grand intérêt est accordé aux plantes médicinales à cause de leurs propriétés
thérapeutiques démontrées. Dans la présente étude, les extraits méthanoliques de B. officinalis, C.
flammula, M. rontundifolia, O. glandulosum et P. persica sont étudiés pour leurs teneurs en différents
composés phénoliques, leur pouvoir d’interagir avec la protéine d’ovalbumine, leur activité antioxydante en
utilisant le pouvoir antiradicalaire (DPPH) et le pouvoir réducteur du fer enfin leur pouvoir antibactérien
vis-à-vis de deux souches « E. coli et S. aureus ». L’humidité des feuilles varie de 64,79 à 88,81%. Les
teneurs les plus élevées en polyphénols totaux sont obtenues par M. rotundifolia et O. glandulosum (205,99
et 188.39 EAG/ g MS). Les teneurs en polyphénols polaires sont faibles comparés aux polyphénols
apolaires pour toutes les plantes, sauf O. glandulosum qui présente des teneurs similaire. Une teneur plus au
moins importante en flavonoides et tannins a été détectée. Plusieurs facteurs semblent gouverner
l’interaction polyphénols protéines, à savoir la concentration des polyphénols et de la protéine, une
température inférieure à 40°C n’a aucun effet sur la formation des complexes polyphénol-protéine, au-delà
les interactions se renforcent dans le cas où la protéine n’est pas dénaturée. Les résultats de l’activité
antioxydante obtenus indiquent que quelque soit la méthode de mesure de cette activité M. rotundifolia et
suivie par O. glandulosum enregistrent le pouvoir le plus élevé. L’évaluation de l’activité antibactérienne
indique que les plantes étudiées sont habiles à inhiber les bactéries et cette inhibition varie selon la plante et
la souche bactérienne