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Au cours de cette étude, 15 souches de S. aureus ont été isolées à partir de selles de patients
diarrhéiques soumis à une antibiothérapie et de lait de vaches mammiteuses. Les antibiogrammes
des souches isolées ont permis de sélectionner deux souches multirésistantes, (S3) isolée des selles
et (L5) du lait mammiteux. Le criblage de six (6) souches de bactéries lactiques à l’égard des deux
souches (S3) et (L5) par le test des spots, a montré que Lb. paracasei est la souche qui a témoigné
de la meilleure antibiose envers les deux souches de S. aureus. L’étude in vitro de l’antagonisme de
Lb. paracasei vis-à-vis des S. aureus (S3) et (L5), a montré une meilleure activité antibactérienne de
Lb. paracasei à l’égard de la souche (S3) comparée à la souche (L5). La souche (S3) a été alors
retenue pour l’effet antibactérien in vivo sur lapins holoxéniques. L’effet antagoniste, in vivo, de Lb.
paracasei envers S. aureus (S3), a exhibé une plus grande diminution du nombre de S. aureus (S3)
dans les fèces des lapins traités (Lot 2) comparé à ceux non traités (Lot 1). Les coupes histologiques
réalisées sur les portions intestinales et coliques, ont montré une restauration des villosités
intestinales et des cryptes coliques chez les lapins diarrhéiques traités par Lb. paracasei par rapport
au témoin diarrhéique (premier jour du déclenchement de la diarrhée) et au lapin diarrhéique non
traité recevant le lait écrémé stérile. Chez ces derniers, les villosités et les cryptes apparaissent
atrophiées et détériorées par l’action de S. aureus (S3). |
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