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61 souches lactiques (Lactobacillus, Lactococcus et Enterococcus) et 76 souches
pathogènes (Salmonella sp., Pseudomonas sp., Staphylococcus aureus et Escherichia coli),
faisant partie de la collection des souches du laboratoire de microbiologie appliquée, ont été
criblées quant à leur pouvoir à former des biofilms sur microplaques en polystyrène. Les
résultats obtenus ont montré que 44/61 des souches lactiques et 72/76 des souches pathogènes
ont été adhérentes. Parmi les souches ayant montré le meilleur potentiel d’adhésion, cinq
souches lactiques (Lactobacillus pentosus Lb2F2 et Lb3F2, Lactobacillus plantarum Lb9F2,
Lactobacillus casei Lb7F2 et Lactobacillus brevis Lb4F2) et cinq souches pathogènes
(Salmonella SL1F2 et SL4F1, Pseudomonas PS1F2, E. coli E10F1 et S. aureus SA9F2) ont
été étudiées quant à leur cinétique de formation de biofilms dans des tubes en polypropylène.
Ce test a permis de distinguer les deux principales étapes de formation d’un biofilm, en
l’occurrence la maturation et le détachement. L’étude de l’effet barrière des souches lactiques
sur l’adhésion des souches pathogènes dans le bouillon TSB-YE (24 h) a révélé une activité
antiadhésive exercée par les cellules bactériennes mais pas leur surnageant de culture.
L’absence d’activité antibactérienne dans le bouillon TSB-YE laisse supposer l’implication de
molécules n’ayant pas forcément d’activités antibactériennes telles que les bio-surfactants.
Cependant, ceci n’exclut pas l’intervention d’autres molécules dont la nature chimique reste à
déterminer |
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