Abstract:
Cette étude a été effectuée sur 10 femmes (service de gynécologie, établissement hospitalier privé, w. Bejaïa) entre Janvier et Mars 2016. Les objectifs visés étaient dans un premier temps l’étude de la diversité de la flore vaginale et plus particulièrement des lactobacilles à partir de prélèvements vaginaux et dans un deuxième temps la caractérisation de ces derniers quant à leur potentiel probiotique. Quarante-quatre (44) souches de lactobacilles et 166 souches pathogènes (53 appartenant à E. coli, 38 à Staphylococcus sp, 16 à Enterococcus sp, 56 à Candida sp. et 33 à Micrococcus sp.) ont pu être isolées. Parmi ces souches, six souches de lactobacilles et 35 souches pathogènes se sont avérées adhérentes au polystyrène. La capacité d’adhésion et par conséquent de formation de biofilms constitue un critère crucial de virulence. L’étude de l’antagonisme des souches de lactobacilles à l’égard de 4 souches pathogènes d’origine vaginale sélectionnées (hémolytiques et adhésives) a été réalisée par le test des spots. Une activité antimicrobienne à l’égard des 4 souches pathogènes a été détectée pour 36 souches de lactobacilles. De plus, 4 souches de lactobacilles criblées, sur la base de leur fort pouvoir antimicrobien et caractère non hémolytique, se sont avérées résistantes à l’acidité (pH 1,5) et à la bile (0,5 %), deux contraintes auxquelles les candidats probiotiques doivent faire face. Ce travail nous a permis de sélectionner quatre souches candidates à l’élaboration d’un produit probiotique. Cependant,