Construire des routes pour dominer : Les routes dans l'Algérie colonisée au 19eme siècle

Auteurs

  • Ahmed RENIMA Université Ahmed ben bella d'Oran 1

Résumé

Après une certaine alliance entre les nouvelles puissances européennes pour lutter contre l'État d’Alger et ses alliés ottomans, et au début du XIXe siècle, les États-Unis d'Amérique sont entrés dans le conflit de la guerre des Etats Barbaresques, l’Europe a pu finir l'État algérien en 1830 après le succès de la campagne militaire française, par la prise d’Alger.

La France exploite cette victoire et se tourne vers une politique coloniale expansionniste en Algérie. Pendant 70 ans, l'armée française parvient à éliminer toutes les révolutions et formes de résistance armée et se lance dans des projets de colonisation qui commencent par la construction de routes, de ponts, puis de chemins de fer pour assurer la sécurité des colons européens et l'exploitation des ressources agricoles et minières.

Le processus de construction de routes était encouragé par les gouvernements successifs à Paris, des corps militaires et des compagnies civils en France et en Algérie, et même des colons, des propriétaires de fonds et des banques ont contribué à la mise en place d'un réseau de transport performant et efficace, ce projet a facilité le processus de pénétration du pays, la consolidation du colonialisme et l'affirmation de la domination sur la société algérienne pendant plus de 132 ans. En 1962, le peuple algérien a restauré l’Etat Algérien dans toute son intégralité et souveraineté, la nouvelle république d'Algérie à bénéficier de toutes les infrastructures coloniales ainsi que le réseau routier.

Mots clés

Colonisation, construction de routes, réseau de communication, Algérie colonisée, Empire colonial français, colons européens

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Publiée

2024-08-01

Comment citer

RENIMA , A. (2024). Construire des routes pour dominer : Les routes dans l’Algérie colonisée au 19eme siècle. La Revue d’Histoire Méditerranéenne, 6(1), 145–157. Consulté à l’adresse https://univ-bejaia.dz/revue/rhm/article/view/127