La tombe à l’œnochoé dorée de Byrsa. Nouveau regard sur une découverte ancienne
Résumé
Le journal de fouilles de Delattre indique que le tombeau à l’œnochoé de Byrsa a été découvert le 19 août 1889. L’objet qui donne le nom à la tombe est de très belle facture et était placé dans l’antichambre de la tombe. Emblématique, il devient rapidement l’un des symboles de la Carthage punique.
Dès 1929, Jacobsthal intègre ce récipient dans la famille des œnochoés rhodiennes, datées de la fin du VIIe et du début du VIe siècle av. J.-C. On pense aujourd’hui que ces objets – dans leur grande majorité – sont issus d’ateliers situés en Grèce de l’Est, en GrandeGrèce, en Étrurie et en Campanie. L’exemplaire de Byrsa est toutefois atypique et est considéré, sur la base de son décor, comme un objet d’origine phénico-punique ou carthaginoise. Ses spécificités, relatives peut-être à une commande particulière, pourraient nous fournir une clé de lecture à l’ensemble.
Nous souhaiterions donc, à travers cet article, revenir sur la tombe, sur l’œnochoé et sur l’identité des défunts. Pour cela, nous nous appuierons sur les données relatives au mobilier funéraire et aux pratiques qui y sont associées, à l’architecture de la tombe ou encore à sa position dans la nécropole.
Mots-clés : Œnochoé « rhodienne », pratiques funéraires, identité, élite, réseaux d’échanges
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