La Spéculation et l’usure au Moyen Âge, les prémices d’une économie purement capitaliste

Auteurs

  • Mame Birame Diouf Université Clermont Auvergne. France

Résumé

Vers la fin du Moyen Âge, les opérations de prêt, de mise en gage et d’usure étaient intrinsèquement liées. Cette situation jeta les bases de l’économie capitaliste moderne et contemporaine. La spéculation, employée ici en son sens actuel, avec une connotation plutôt négative, rend compte de la pénurie et de la hausse des prix de certains produits. Le crédit, sous ses formes diverses (avec ou sans intérêt direct) est inhérent à toute économie d’échanges.

La conception médiévale de la théorie de l’intérêt n’a pas tellement varié : l’intérêt désigne encore aujourd’hui une différence légitime, contrairement à l’usure qui est considérée comme un intérêt non fondé, excessif.

Notre recherche privilégie l’étude des variations des productions alimentaires, analyse le calendrier annuel de certaines dérives financières, tente de distinguer les hausses saisonnières, presque normalisées, et les « chertés » dont les causes sont souvent accidentelles.

Mots-clés : Spéculation, Usure, Moyen Âge, Prémices, Économie, Capitaliste

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Publiée

2024-08-02

Comment citer

Diouf, M. B. . (2024). La Spéculation et l’usure au Moyen Âge, les prémices d’une économie purement capitaliste. La Revue d’Histoire Méditerranéenne, 4(1), 78–90. Consulté à l’adresse https://univ-bejaia.dz/revue/rhm/article/view/161

Numéro

Rubrique

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