Témoignage de guerre : Démocratie, discipline révolutionnaire et grève des 8 jours.
Résumé
Quelques jours avant l’ouverture du débat à l’O.N.U. sur la question algérienne, le CCE décide de lancer une grève de 8 jours sur le territoire algérien.[1] Cette action vient au moment où la Révolution traverse « une phase de grande exaltation ». Réuni pour la circonstance, le conseil de la wilaya IV se met d’accord pour adresser un écrit au CCE lui proposant une grève de 48 heures au lieu de 8 jours dans l’intérêt de la Révolution. La direction du FLN n’a pas changé de position. La grève avait eu lieu comme prévu avec toutes ses conséquences positives et négatives. D’un côté, l’aspect médiatique était en faveur de la cause algérienne. Comme l’évènement était bien couvert par les médias, le monde entier a appris l’attachement du peuple au FLN et a constaté sur les lieux les abus du colonialisme (internements abusifs, torture, assassinats...). Sur un autre plan, la grève a permis à la France de démanteler l’organisation FLN dans les villes ce qui n’était pas dans l’intérêt des maquis.
Mots clés : Grève de 8 jours, CCE, wilaya IV, FLN, ALN, Ouamrane.
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(c) Tous droits réservés Chef du commando Ali Khodja (1957), Adjoint du chef d’état-major de l’ALN (1960-1961), Chef de la zone autonome d’Alger (1962) 2023
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