L’apport de l’émigration algérienne en France dans le financement de la wilaya III
Résumé
: Le triomphe de la guerre de libération algérienne est dû à sa structuration à l’intérieur comme à l’extérieur. Aucune révolution ne peut durer dans le temps sans un financement. Au début, les finances étaient restreintes, la caisse du front de libération national ne couvrit pas toutes les dépenses. À la veille de la révolution ; Krim Belkacem, premier chef de la zone III, sollicita directement les riches de la région et récupéra des sommes d’argent du courant Messaliste. La situation financière, demeura ainsi jusqu’à la création du comité de coordination et d’exécution CCE et la désignation d’Omar Boudaoud en 1957, en tant que représentant de la fédération de France du FLN (FF.FLN). Cette dernière, depuis sa création en 1955, était censée réussir le contrôle sur l’émigration et le financement des caisses du FLN. Les émigrés algériens, particulièrement ceux de la France, étaient pour les dirigeants du Front de libération national une seconde caisse. Des millions d’anciens francs français étaient collectés sur les différents territoires métropolitains et transférés ensuite en Algérie. Les dépenses, dans la wilaya III durant cette période, connurent une croissance remarquable jusqu’à l’indépendance.
Mots clés : Révolution algérienne, wilaya III, émigration algérienne, fédération de France du FLN
Téléchargements
Publiée
Comment citer
Numéro
Rubrique
Licence
(c) Tous droits réservés Leila HAMMOUD, Lyazid BIROUCHE 2024
Ce travail est disponible sous la licence Creative Commons Attribution 4.0 International .